Patricia Schwarz Coaching Communication Leadership Lausanne Pause

Prochain voyage intérieur par la musique et la respiration

Patricia Schwarz Coaching Communication Leadership Lausanne Pause

Réflexions

PatriciaBy Patricia4 mars 20242 Minutes

Besoin de vous ressourcer?
De vous reconnecter?

Rejoignez-moi le dimanche 2 juin 2024 pour faire l’expérience de la respiration holotropique.

Il est temps de respirer à plein poumon, de rependre son souffle, de vider les émotions et de se reconnecter à soi, à son corps et “au plus grand.” Il est important de prendre de la hauteur sur le quotidien et quoi de mieux qu’un voyage intérieur pour retrouver de l’inspiration, pour créer son chemin depuis son for intérieur?

Si vous avez déjà participé à l’une de mes journées, vous savez le bien que cela fait: cette bulle hors du temps que l’on créé ensemble pour respirer, connecter, grandir.

Un programme en 3 trois temps

Développée il y a plus de 30 ans par le psychiatre Stanislav Grof, PhD, la respiration holotropique est une méthode simple et accessible d’exploration de soi et d’expansion de la conscience. Je suis praticienne en respiration intégrative (une variante de la respiration holotropique) certifiée par l’institut Eupsychia au Texas et j’accompagne des groupes à faire cette expérience depuis 2013.

La musique évocatrice et votre respiration vous guideront dans un état de conscience où il devient possible de vous relier à votre nature profonde et élever votre niveau énergétique pour :

  • Lâcher des blocages liés à votre passé
  • Redonner un sens sacré à votre vie
  • Guérir des schémas de fonctionnements limitants
  • Ressentir et apprivoiser vos émotions
  • Recevoir des messages de vos guides spirituels
  • Accroître votre vitalité

La journée sera ponctuée de trois temps: un temps de voyage intérieur grâce à la respiration holotropique, un temps de créativité avec la confection d’un mandala, et un temps de partage pour ancrer l’expérience.

Informations & inscriptions

Lieu dans la région lausannoise
Dimanche 2 juin 2024 de 9h30 à 17h00 (environ)
Prix: CHF 230.- (TTC) et CHF 200.- (TTC) pour personnes aux études, sans emploi ou à l’AVS/AI
10 personnes maximum donc réservez votre place au plus vite!

Inofs & inscription

Patricia Schwarz Coaching Communication Mastermind On the Rise

Téléchargement: Ton bilan de fin d'année

Patricia Schwarz Coaching Communication Mastermind On the Rise

Réflexions

PatriciaBy Patricia7 décembre 20212 Minutes

Fais le point de ton année avec ton groupe de soutien

Voici quelques questions à se poser entre ami·es pour prendre un moment tranquille avec un bon thé (dans une tasse, hein? pas dans un gobelet avec du plastique comme sur la photo) et réfléchir à l’année écoulée. Prendre le temps, partager, se connecter à soi et aux autres. Cela peut se faire par Zoom aussi en fonction de la situation sanitaire. On s’adapte, mais on reste connecté·es. Puis, si c’est le moment, on peut se tourner vers 2022 et déjà imaginer ce que l’on veut créer, changer, arrêter ou entreprendre.

Rétrospective 2021

  • Quels ont été les petits succès et les grandes victoires?
  • 3 choses dont tu es fier·ères
  • Quels ont été les challenges? Qu’est-ce qui a été difficile?
  • Qu’as-tu appris de ces difficultés? Quels sont les enseignements de cette année?
  • Qui ont été les personnes qui t’ont soutenu·e cette année?
  • 5 choses pour lesquelles tu es reconnaissant·es?

Perspectives 2021

  • De quoi as-tu envie pour 2022?
  • Que devrait-il s’être passé en 2022 pour que cette année soit réussie selon toi?
  • Quelles habitudes veux-tu développer, changer ou lâcher pour atteindre tes objectifs?
  • Qui seront les personnes qui formeront ton groupe de soutien?

On le fait ensemble?

Rdv le lundi, 20 décembre à 9h00-10h30 sur Zoom!
Merci de t’inscrire d’ici le 16 décembre.

Télécharger la fiche pratique

Patricia Schwarz est une ancienne basketteuse professionnelle qui a travaillé pendant plus de 10 ans dans des organisations sportives et internationales à des postes de direction. Elle a ensuite créé sa propre agence de coaching et de communication, où elle a aidé des centaines de professionnels à développer leurs compétences de leadership, à surmonter des situations difficiles, à gérer des changements de carrière et à créer leur propre entreprise.


Workshop Communication Interpersonnelle Patricia Schwarz Coaching Lausanne

Formation: Améliorez votre communication interpersonnelle

Workshop Communication Interpersonnelle Patricia Schwarz Coaching Lausanne

Réflexions

PatriciaBy Patricia7 décembre 20214 Minutes

Voulez-vous améliorer vos relations professionnelles et obtenir des nouvelles clés de communication interpersonnelle?

Le mardi 1 février (après-midi), j’animerai une formation de communication interpersonnelle à Lausanne, suivi d’un Zoom le mardi 1er mars (après-midi) pour renforcer les connaissances.

La communication et l’influence sont des facteurs clés de la réussite professionnelle. Au delà de cela, ce sont nos outils pour créer des relations de qualité, de confiance et nourrissantes. Ce sont aussi deux éléments que nous pouvons améliorer en continu.

Lors de ce workshop vous aller conscientiser ou formaliser vos comportements préférentiels – ceux qui sont aidants dans vos relations professionnelles (et personnelles) et ceux qui peuvent vous porter préjudice. Vous allez aussi mieux comprendre les comportements de vos collègues, collaborateurs et partenaires ce qui vous permettra d’adapter votre style de communication à vos interlocuteurs·rices.

Et ainsi, communiquer plus efficacement, avec plus d’empathie.

Les bénéfices de cette formation

Je travaille depuis de nombreuses années avec un outil d’évaluation qui s’appelle DISC Ensize (ou peut-être avez-vous déjà entendu parler des profils de couleurs). Cet outil psychométrique, qui a déjà été utilisé par plus de 2 million de personnes, a été établi sur la base du travail du psychologue américain William Moulton Marston. Il permet de mettre en lumière vos comportements préférentiels – votre style au travail – ainsi que votre style de communication.

La formation s’articulera autour de votre profil personnel ainsi que de ceux des participant·es. Ensemble nous explorerons vos points forts et vos points de vigilance, comment vous pouvez être perçu·e par les autres et comment améliorer vos interactions professionnelles et personnelles. Voici ce que vous découvrirez:

  • Les forces de votre profil et vos points de vigilance
  • Ce qui vous différencie et comment communiquer au mieux avec les autres
  • Un langage commun que les gens peuvent utiliser pour se comprendre et comprendre les autres
  • Des clés de lecture pour réagir aux conflits, résoudre les situations difficiles et découvrir ce qui se cache derrière les habitudes ou les styles de travail des autres

Le programme

  • Introduction et éléments théoriques
  • Découverte de votre profil personnel DISC Ensize®
  • Travail en groupe pour mieux comprendre les interactions et besoins des autres
  • Intégration des principes clés

Le suivi un mois plus tard

Le 1er mars 2022 de 13h30-15h00, nous nous réunirons sur Zoom pour une séance de suivi:

  • Qu’avez-vous changé depuis le workshop?
  • Qu’est-ce que cela a apporté? Quels bénéfices et quelles difficultés?
  • De quoi avez-vous besoin de mettre en place aujourd’hui pour continuer votre développement?

Informations & inscriptions

Formation du 1er février 2022 à Lausanne de 13h30-16h30
+ 1 séance Zoom le 1er mars 2022 de 13h30-15h00
+ un profil personnel DISC Ensize® (d’une valeur de 150.-)

Votre investissement: CHF 390.-
Tarif early bird: CHF 350.- (jusqu’au 31.12.21)

*Si vous avez envie de faire cette formation avec votre équipe, contactez-moi! C’est une excellente façon de permettre à votre équipe de mieux se comprendre et de mieux communiquer.

Inscription

Patricia Schwarz est une ancienne basketteuse professionnelle qui a travaillé pendant plus de 10 ans dans des organisations sportives et internationales à des postes de direction. Elle a ensuite créé sa propre agence de coaching et de communication, où elle a aidé des centaines de professionnels à développer leurs compétences de leadership, à surmonter des situations difficiles, à gérer des changements de carrière et à créer leur propre entreprise.


Sortir des rangs et trouver son chemin

Réflexions

PatriciaBy Patricia26 octobre 202110 Minutes

J’ai dernièrement retrouvé un livre que j’avais acheté il y a une dizaine d’année qui s’intitule « The Cultural Creatives : How 50 million people are changing the world. » En l’ouvrant au hasard et je suis tombée sur un graphique qui montre trois voies : celles de trois sous-cultures qui appréhendent la vie de manière divergente.

  • La première sous-culture est orientée passé. Elle suit un chemin traditionnaliste, elle rejette le système et réagit contre une vision moderne du monde.
  • La deuxième sous-culture, et aussi celle qui englobe la plus large population, est celle du chemin de la modernité. Cette population accepte le système et fait du mieux qu’elle peut pour s’en sortir, pour réussir.
  • La troisième sous-culture est celle des « créatifs culturels » aussi traduit par « créateurs de culture » (lire la description sur la page wikipedia – elle est intéressante). Cette sous-culture est orientée futur, elle va au-delà du système actuel et se détache de la vision moderne et matérialiste du monde. Son chemin vient de l’intérieur.

Depuis quelques années, on observe de plus en plus de personnes qui, petit à petit, sortent des rangs, et cherchent à s’éloigner de la vision matérialiste du monde. Parfois cela arrive après des réflexions personnelles, et bien souvent, après un événement de vie fort : un burn-out, un bore-out, une maladie, un accident, un deuil, une rupture. Une grande transformation intérieure s’opère et puis après, il y a cette période chaotique où les vieilles façons de faire ne font plus sens. On sait qu’on ne veut pas, qu’on ne peut pas, retourner en arrière, à notre ancien job ou ancien métier. Mais on ne sait pas quoi faire, ni comment avancer différemment dans un système qui est basé sur la conformité.

C’est la période de la grande question « Et maintenant quoi ??? ».

Une période effrayante, qui peut paraître interminable, incertaine et complètement déstabilisante. Et pourtant, elle est fascinante (ou elle peut l’être en tous les cas) parce que c’est la période de création d’un nouveau monde – de son nouveau monde. C’est une période où on prend tous nos ingrédients personnels, toutes nos expériences passées, nos valeurs, nos aspirations et nous modelons notre nouvelle réalité.

Ce qui est compliqué, c’est qu’il n’y a pas de mode d’emploi qui fonctionne et que le timing de création n’est pas forcément celui de l’ORP, de l’assurance maladie ou de nos réserves personnelles. Faire un CV, chercher des annonces, peaufiner son profil Linkedin ne portent pas forcément leurs fruits. Retrouver sa place peut sembler compliqué.

C’est parce que cette approche ne colle plus avec la nouvelle réalité. Elle est plus intuitive, ancrée dans le relationnel et l’esprit d’entreprise. Elle demande de la flexibilité comportementale (d’où l’importance de bien se connaître), de lâcher encore et encore des croyances, d’avoir un bon système de soutien (et ce n’est peut-être pas le même que celui « d’avant ») et une certaine endurance et créativité parce que le chemin n’est pas tout tracé.

On est plutôt dans du tout terrain que sur une route bien goudronnée.

Pour celles et ceux qui sont déjà passé·es par là, vous savez que tout cela est un processus. Le chemin se dévoile au fur et à mesure de nos avancées. Vous savez aussi qu’une fois sur votre chemin, il n’est pas linéaire. On se remet régulièrement en question.

Je suis passée par là en 2008…

Je vous ai déjà parlé de mon année 2008 ? J’habitais à Boston, j’avais mon job de rêve – directrice de la communication dans une start-up qui produisait une nouvelle marque de chaussures de sport, j’avais une Mini Cooper décapotable avec les sièges chauffants. J’avais aussi une maladie tenace et douloureuse, une relation qui me faisait plus souffrir que m’épanouir et j’étais profondément fatiguée. Je voulais quitter mon job, mais pas rentrer en Suisse. Il y avait la crise financière et les entreprises américaines n’embauchaient pas. La start-up dans laquelle je travaillais manquait de fonds.

Le moment qui a fait tout basculer a été le suivant. J’étais au volant de ma Mini quand mon Blackberry a sonné. C’était ma gynécologue qui m’annonçait que le résultat de mon ultrason n’était pas bon. Il y avait un gros kyste et elle pensait que c’était peut-être un cancer des ovaires. Boom, comme ça, au téléphone. Tout est allé au ralenti après ça. Je me suis arrêtée sur le bord de la route. J’ai posé le téléphone et j’ai dit « Stop. Ça suffit. » Et j’ai eu cette pensée qui m’a traversée : « Si ton corps est capable de créer une maladie auto-immune, il est aussi capable d’en guérir. »

Alors, je suis partie en quête.

J’avais déjà négocié avec mon employeur mon retour en Suisse et un congé de 2 mois alors j’en ai profité pour prendre soin de moi. En fait, j’ai décidé d’apprendre à prendre soin de moi. Je ne crois pas que c’était quelque chose que je savais vraiment faire (et je suis toujours en train d’apprendre…).

Je suis partie faire une retraite spirituelle à Sedona dans l’Arizona pendant une semaine. J’ai médité sur les vortex dans les montagnes rouges typiques de cette région. J’ai fait divers soins avec des shamans, guérisseuses, masseuses et autres thérapies naturelles et ésotériques. J’ai fait une séance de respiration holotropique* et j’ai senti que j’ai guéri. Chose qui a été confirmée par mon (nouveau) gynécologue à mon retour à Boston. Ensuite, j’ai lu des piles de livres, manger pleins de trucs sains et j’ai suivi des cours de yoga. Je me suis retapée.

Il y a cette phrase de Joseph Campbell qui dit : « Vous entrez dans la forêt là où elle est la plus sombre, là où il n’y a pas de chemin. Là où il y a un chemin ou un sentier, c’est celui d’une autre personne. Vous n’êtes pas sur votre chemin. Si vous suivez le chemin de quelqu’un d’autre, vous n’allez pas réaliser votre potentiel. »

Après cette expérience forte, j’ai été licenciée. Je suis rentrée en Suisse sans job, mais j’étais transformée et je savais que je ne pouvais simplement pas retourner dans la communication, pas « simplement » retourner dans le monde du travail.

Alors a commencé un long chemin vers la prochaine étape de vie.

Fast forward à aujourd’hui : je suis coach, fondatrice d’une agence de communication, compagne et maman. Je repense souvent à 2008 et à ma vie à Boston. Il y avait beaucoup d’ingrédients positifs, mais le cœur n’y était pas – pas parce que je n’aimais pas ce que je faisais, au contraire. Mais parce que je n’étais pas réellement connectée à mon cœur. J’étais à la fin d’un cycle. Il était temps de prendre mon baluchon et de partir ne quête.

Alors, si vous êtes à l’orée de la forêt, prenez une grande inspiration et lancez-vous. L’aventure commence même s’il fait sombre. Si vous êtes sur une route goudronnée, attention ! Et si vous cherchez où poser votre prochain pas, confiance. Votre chemin vient de l’intérieur. Et souvenez-vous: vous n’êtes pas seul·es! Nous sommes plus de 50 million à choisir créer nos chemins.

Bonne route !

Patricia

*Après mon expérience mystique à Sedona, je me suis formée pour devenir praticienne en respiration holotropique, une technique issue de la psychologie transpersonnelle et des enseignements de Jacquelyn Small et Stan Grof. Dès que la situation sanitaire le permettra, je redonnerai des ateliers en groupe.
D’ici là, rejoignez mon cours en-ligne. Il vous apportera un regard neuf – un filtre – avec lequel voir ou créer des nouvelles opportunités pour mener une vie riche et inspirante.

Prochain cours en-ligne

Patricia Schwarz Coaching Communication Leadership Lausanne petits pas conscients

Des petits pas... pleinement conscients

Patricia Schwarz Coaching Communication Leadership Lausanne petits pas conscients

Réflexions

PatriciaBy Patricia6 avril 20217 Minutes

Il y a quelques jours, j’ai déjeuné avec mon amie Aline Fridez, thérapeute qui accompagne les enfants et les parents hypersensibles. Cette conversation intense s’est poursuivie sur plusieurs jours par téléphone, échanges de textes, d’images, de vidéos. De ces échanges, nous avions envie de partager certains messages qui pourraient apporter réconfort, compréhension et outils pour vous aider dans cette période hautement anxiogène où les émotions sont fortes, la visibilité faible et les messages de peur omniprésents.

On dit que l’important n’est pas la destination mais le chemin. Oui, mais alors comment bien cheminer quand plus rien ne fait sens ? Quand notre monde extérieur est dans le chaos, en miroir de notre monde intérieur ?

Nous avons découvert que ce sont les enseignements de Thich Naht Hanh, le maître bouddhiste Zen, vers lesquels nous nous sommes toutes deux tournées dernièrement. La paix et la douceur qui dégagent de son être, nous apportent apaisement et guidance.

Nous avons besoin de retrouver de la paix, de naviguer ces eaux incertaines et turbulentes avec plaisir, fraicheur et légèreté – peu importe la sévérité de la situation, même si les circonstances viennent nous challenger au plus profond de notre être, même si tant de choses paraissent injustes !

Thich Naht Hanh enseigne que lorsqu’on est entouré.e.s de personnes qui souffrent, la sagesse est de se demander :

« Que faire pour que je puisse souffrir moins, pour me nourrir de joie et bonheur afin de pouvoir aider celles et ceux qui souffrent plus ? »

Il explique que nous pouvons nous nourrir de ce que nous avons constamment à notre disposition : l’air frais, le soleil, l’eau fraiche, la Terre-Mère. Pour assimiler cette nourriture, nous pouvons pratiquer deux choses qui sont également à notre portée : la respiration et la marche. Et de les faire de manière consciente.

Dans les moments de chaos et de stress, une seule respiration consciente et un seul pas conscient peuvent faire la différence.

 

Le miracle n’est pas de marcher sur l’eau, il est de marcher sur la terre verte dans le moment présent et d’apprécier la beauté et la paix qui sont disponibles maintenant.
– Thich Nhat Hanh

 

C’est vrai que ce sont toujours les choses simples et essentielles qui fonctionnent le mieux dans la tourmente. Comme la théorie des petits pas que nous rappelons à nous client.e.s qui viennent nous voir pour mettre de l’ordre dans leur vie après des circonstances difficiles. Quand la montagne à gravir est énorme, il ne sert à rien de se focaliser sur le sommet. Il est plus utile de faire un premier petit pas, suivi d’un autre, suivi d’un autre. Un plan d’action ne se compose pas d’une stratégie pour arriver au sommet, mais d’un pas pour arriver au suivant.

Aujourd’hui, nous naviguons à vue. Nous ne connaissons pas la destination. Nous ne savons pas combien de temps cette situation va durer. Nous ne savons pas qui va attraper ce virus. Nous ne connaissons pas les répercussions que va avoir cette crise. Nous ne savons pas grand-chose.

Mais nous pouvons, comme l’enseigne Thich Naht Hanh, se préserver, chercher la paix en nous, nourrir la joie et le bonheur pour naviguer ces eaux turbulentes et être une ressource pour celles et ceux autour de nous qui ont aujourd’hui plus de difficultés à affronter les vents et les vagues.

Et ça, ça amène du sens dans cette période où plus grand-chose ne fait vraiment sens.

Et nous pouvons nous souvenir que nos petits pas conscients sont toujours guidés, par ceux qui sont un pas devant nous, par des maîtres et par nos guides. Alors, en guise de conclusion, voici un texte inspiré d’Aline :

Les gens ont besoin d’entendre que c’est profondément injuste. 
Et tant qu’ils n’ont pas guéri cette blessure d’injustice, tant qu’ils seront injustes envers eux-mêmes ou accepteront que les premiers à être injustes, ce sont eux, la vision de ce qui se passe sera différente. 
Acceptez que ce que vous vivez, vous l’avez déjà accepté en vous depuis longtemps. 
Vous museler. Ne pas vous exprimer pleinement. 
Vous enfermer. Rester dans votre coquille, ne pas vous exposer, ne pas profiter ou jouir, avoir du plaisir dans la vie. 
Tout cela a commencé par vous et il est temps de le régler. 
Que n’avez-vous pas dit ou exprimer ? Quelle (s) graine (s) de créativité, de votre réalité souhaitez-vous voir germer ? Quelle liberté n’avez-vous pas prise ? de prendre soin de vous ? de vous arrêter ? de ralentir ? 
Tout ce qui est à l’extérieur est à l’intérieur. La révolte gronde. La colère monte en vous. La frustration. 
Faites le nettoyage et prenez de bonnes résolutions. Quelles graines souhaitez-vous voir fleurir ? 
Vous êtes à un tel paroxysme de force et de contrôle, que l’élastique va et doit lâcher ! C’est quand il y a un tel degré de souffrance, de « je n’en peux plus », que l’être humain est prêt à prendre de bonnes résolutions, décisions. 
« Plus jamais ça, » dit-on. Quoi d’autre à la place ?


Un poème pour la Terre Mère

Réflexions

PatriciaBy Patricia29 octobre 20202 Minutes

Nous sommes dans une gonfle. Un sentiment de chaos. Des émotions dans tous les sens. Pas sur.e.s quoi faire, qui voir et aucune idée d’où on va. Nous sommes enveloppé.s d’un épais brouillard automnal et nous ne savons pas ce que cet hiver nous réserve.

Kamala Harris, la future VP des Etats-Unis (on espère), a récemment dit: “Nous devons avancer avec la foi, pas avec la vue.” (“We have to walk by faith, not by sight.”)

Et elle a raison. Nous n’avons pas de visibilité là, maintenant. Pas encore. Ça viendra, mais pas là, tout de suite. Il est temps de ralentir, de reconnecter avec notre calme intérieur et, pendant que les interactions sociales sont réduites, la nature est toujours là pour nous. Une marche dans la nature est toujours une bonne solution contre la solitude, l’anxiété et la tristesse.

Je me dis que peut-être c’est une des leçons de cette pandémie est que nous sommes invité.e.s à retrouver notre révérence et émerveillement pour Mère Nature.

Alors voici un poème d’Alice Walker pour votre coeur et votre âme. Je le laisse en anglais pour qu’il conserve sa belle énergie.

We Have a Beautiful Mother.

We have a beautiful

mother

Her hills

are buffaloes

Her buffaloes

hills.

 

We have a beautiful

mother

Her oceans

are wombs

Her wombs

oceans.

 

We have a beautiful

mother

Her teeth

the white stones

at the edge

of the water

the summer grasses

her plentiful

hair.

 

We have a beautiful

mother

Her green lap

immense

Her brown embrace

eternal

Her blue body

everything

we know.

 

By Alice Walker, 1995.


Désapprendre pour mieux comprendre et agir plus juste

Réflexions

PatriciaBy Patricia16 juin 202011 Minutes

A la manifestation du 14 juin, j’étais avec mon masque, je portais dans mes bras mon fils métisse et je chantais des slogans féministes. Devant moi, il y avait une femme qui brandissait un panneau qui disait : « convergence des luttes ». Je me suis dit : « c’est exactement ça. »

L’ère incroyablement mouvementée que nous vivons nous amène à cette conclusion : le climat,  le racisme, la communauté LGBTQ, les réfugiés, les femmes, etc. Toutes ces luttes mènent à la même source : la révérence pour le vivant (ou plutôt le manque de révérence pour le vivant).

La révérence, c’est le respect profond.

Si nous avions de la révérence pour le vivant nous prendrions soin de la nature, des animaux et de tous les êtres humains – peu importe leur couleur, nationalité, religion, sexualité, genre. Pour ressentir la révérence, il faut être connecté.e à soi, à ses besoins, à ses aspirations, à ses émotions, à sa conscience, à son cœur.

Jusqu’il y a quelques semaines, je pensais que c’était ça la clé et peut-être même (naïvement) la réponse à tous les problèmes du monde. Une solution bien sûr, mais pas une petite solution vite mise en pratique et hop, tout va mieux. Pour se reconnecter à soi et puiser dans la révérence, il y a tout un travail d’introspection, de guérison de nos blessures et d’évolution personnelle à entreprendre. Et ça, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Je dirais même que c’est la mission d’une vie.

Mais il y a quelques semaines, après avoir regardé les 8 minutes et 46 secondes qu’a duré l’assassinat de George Floyd et de m’être informée – de m’être forcée à affronter des vérités qui sont intolérables, qui empêchent de dormir, qui donnent envie de fuir son corps – j’ai réalisé que la connexion à soi et la révérence étaient primordiales, mais ne suffisaient pas. Surtout au vu de tout ce qui se passe actuellement.

La révérence pour le vivant ne suffit pas…

La révérence ne suffit pas parce qu’il y a une passivité dans la révérence, il y a une suffisance. C’est comme si je me mets en état de respect profond et, du coup, j’ai fait mon taf. Les autres n’ont qu’à en faire de même et finalement se débrouiller tout seuls. Cela reflète le privilège d’être blanche, de vivre en Suisse dans un pays qui ne fait pas trop de tords donc qui ne requiert pas mon implication.

J’ai réalisé que la neutralité était un privilège qu’on se permet d’avoir pour ne pas causer de vagues, pour ne pas s’impliquer, pour rester dans notre bulle.

Quand j’ai regardé la vidéo de George Floyd et que je l’ai entendu appeler sa mère dans son agonie, j’ai bien sûr pensé à mon fils. Ma première réaction a été de me dire « heureusement qu’on est en Suisse et que ce n’est pas comme ça ici. » Et comme si mon conjoint avait lu mes pensées, il a dit : « Le racisme est tout aussi présent ici. Il est juste différent. Il se manifeste différemment en fonction de la culture. »

Et c’est vrai. Aux États-Unis, où la violence est omniprésente, où tout va plus vite, plus fort et tout est plus grand, le racisme est violent, omniprésent, fort. En Suisse, il est sournois, insidieux. Mais il est là, ne nous voilons pas la face. Alors que cela fait des années que je ne me suis pas fait arrêter par la police en voiture, mon conjoint s’est fait arrêter pour des contrôles d’identité des dizaines de fois. Ne nous voilons pas la face. Mon amie, qui est super qualifiée, a finalement pris un job au-dessous de ses compétences parce qu’aux entretiens d’embauche, elle ne passait jamais. Elle a finalement eu un job et après analyse, elle a réalisé qu’une des personnes qui l’avait embauchée était la maman d’un enfant métisse. On engage qui on connaît. On engage qui nous ressemble.

Après ces quelques jours d’incubation de toutes les nouvelles et de toutes les informations que je suis allée regarder, lire et discuter avec des personnes concernées, je suis toujours en phase d’intégration. Je dois d’abord désapprendre. J’ai tellement d’idées préconçues, de biais inconscients et finalement de préjugés. Merde alors. Moi qui me pensais au-dessus de tout ça, avec un mari noir et un enfant métisse.

Alors voilà ma conclusion avec encore finalement peu de recul sur 2 mois de semi-confinement et 2 semaines de rébellion aux États-Unis et à travers le monde : la révérence ne suffit pas quand des gens sont assassinés, quand des gens sont systématiquement rabaissés et maintenus dans la pauvreté, quand des millions de personnes doivent fuir leur pays, quand la planète est à risque. (Et j’en passe…)

Il faut agir et il faut désapprendre

Il faut agir en s’informant un maximum sur les causes actuelles et il faut désapprendre. Lorsqu’on prend conscience de certaines problématiques, on prend aussi conscience de notre relation à ces problématiques et on peut commencer à changer nos comportements.

Sans information – sans la curiosité d’aller à la rencontrer de ces informations – on prend le risque de s’asseoir sur nos privilèges de blancs vivant dans un pays en paix, neutre et riche. De penser que notre paix, notre neutralité et notre succès sont uniquement le fruit de nos efforts, de notre bonne éducation et de notre bonne nature.

Et peut-être qu’avec la curiosité et l’ouverture nécessaires pour nous remettre en question et désapprendre ce que nous pensions vrai et juste, nous pourrons aller à la rencontre de l’autre et poser des actes plus justes. Ouvrir plus d’emplois à des personnes d’autres horizons. Partager les places autour des tables où les décisions sont prises – pas à une personne mais à plusieurs personnes ne répondant pas au profil habituel. Prendre des décisions avec le cœur en plus de la tête pour s’assurer que le profit ne vient pas au détriment des pays du Sud, de l’environnement, des femmes, des personnes de couleur, des gays, des générations futures, etc.

Et maintenant c’est le bon moment pour partir en quête d’information et de notre désapprentissage personnel.

Le mouvement est lancé ou plutôt les mouvements sont lancés.

Si nous nous y mettons toutes et tous, nous développerons une masse critique qui fera bouger les choses. Savez-vous que selon les études rassemblées par Malcom Gladwell dans son livre le Tipping Point, la masse critique qu’il faut pour faire pencher la balance se situe autour des 20% ? Alors go. On va faire le poids.

 

Look for ways that you are racist, rather than ways to prove you’re not. There are two key ideas here. First, you can’t change behaviors you’re not aware of, and if you’re constantly trying to assure yourself you’re not racist, you’re going to miss the ways you are. Second, once you’ve accepted that you are, in fact, racist some of the time, it’s a lot easier to drop the barrier of good intentions, let go of the defensiveness and take responsibility for your actions.
–       Rachel E. Cargle

 

Quelques pistes pour commencer à désapprendre :

  • Si vous êtes sur Instagram, suivez #sharethemicnow – 50 personnalités blanches ont cédé leur compte Instagram à 50 personnalités noires pour qu’elles puissent parler de leur message à une audience plus large. Le résultat est phénoménal. La richesse des témoignages est poignante.
  • Téléchargez le white paper de Rachel E. Cargle (en anglais) intitulé « Dear White Women ». Il pique un peu, mais l’inconfort fait partie du processus de désapprentissage.
  • Parlez ou plutôt poser des questions et écoutez les réponses des personnes concernées par le racisme.
  • Suivez Trevor Noah sur Facebook. A travers l’humour, il explique très bien ce qui se passe dans l’actualité.
  • Et s’il vous plait, si vous le faites, arrêtez immédiatement de parler des têtes de chocos de la Migros.
  • Regardez cette petite vidéo (en anglais) qui explique de manière ironiquement ludique et claire le racisme systémique.
  • Lisez des articles sur le privilège blanc, sur comment devenir un.e anti-raciste, sur le mouvement Black Lives Matter.
  • Informez-vous sur les biais inconscients ou implicites (unconscious bias ou implicit bias en anglais) pour comprendre qu’on a plein d’angles morts et qu’ils viennent ternir nos bonnes intentions.
  • Partagez dans les commentaires ci-dessous des ressources qui vous ont été utiles !


Patricia Schwarz Coaching cabane au milieu de la nature en Italie

Acceptation de ce qui est. Un processus.

Patricia Schwarz Coaching cabane au milieu de la nature en Italie

Réflexions

PatriciaBy Patricia21 mars 20207 Minutes

Si je devais être confinée quelque part, ça serait dans cette cabane. Perchée sur l’eau, au milieu de la nature, de la solidité de cette montagne de granite, de ces sapins, avec juste une barque pour faire un tour, un petit feu de cheminée, un thé, une pile de bouquin et mon ordi. Et peut-être un take-away pas trop loin qui livrerait des plats sains et délicieux. Un temps “off” où je pourrais lire et écrire. Ça, ça serait le top de la quarantaine.

Mais vraiment???

Une cabane, seule, au milieu des montagnes?

La bonne nouvelle, c’est que ma capacité à me projeter, à créer des mondes imaginaires fonctionne bien.

La mauvaise nouvelle est que je suis confinée seule avec mon fils de 3 ans pour les prochaines semaines et que je n’ai pas une minute à moi à part quand il dort. (Je tiens à ce propos à remercier le dieu du sommeil pour le fait que mon fils dort bien et fait encore la sieste.) Lire une pile de bouquin, écrire des kilomètres de textes et de programmes de coaching, ça sera pour après, quand on sera de l’autre côté de cet pandémie.

Aujourd’hui la pandémie vient me “chercher” dans mon amour de la liberté!

J’ai créé un style de vie basé autour de cette valeur qui m’est chère. Indépendante, pas de lieu fixe de travail à part mon bureau à la maison comme base, plusieurs activités et collaborations, un compagnon de vie qui est un entrepreneur-né, vagabond et qui a un commerce en France voisine. (Et donc qui est actuellement confiné en France pour faire tourner son business du mieux qu’il peut malgré la situation désastreuse.)

Ma liberté est compromise!

Après m’être débattue, avoir cherché des solutions dans tous les sens, je lâche prise. Petit à petit. C’est un processus. Il y a encore des résidus, des petites choses auxquelles je m’accroche fermement, mais je sens que je lâche. Bon voilà, je le dis: je ne vais pas pouvoir faire mes séances de coaching par Skype et Zoom comme tout le monde. Je vais devoir m’incliner devant le fait que ça ne va pas être possible.

Je vais faire de la pâte à modeler, jouer à la dinette et aux camions, faire des micro-balades au bord du lac (je remercie Dame Nature de m’offrir un lieu de vie si magnifique qui me met en émoi chaque jour) et des tours en trottinette (quelle bonne idée j’ai eue de m’en acheter une cet hiver).

Mes chères clientes, mes chers clients, je ne vais pas pouvoir maintenir nos séances de coaching – même par Skype – durant cette quarantaine. Je reste cependant à disposition pour vous soutenir, écouter vos progrès et/ou vos difficultés, échanger par e-mail ou message vocal. Je vous répondrais durant les siestes de mon fils. Attendez-vous donc à un décalage horaire.

Je me réjouis de vous retrouver “on the other side” parce que je sais que cette période va nous amener à changer, à affronter nos zones d’ombre et nos peurs et qu’une fois traversée, nous aurons inévitablement changé.

J’espère qu’elle nous permettra de nous focaliser sur l’essentiel, de faire évoluer ce qui demande à évoluer, de lâcher ce qui n’est plus utile et nécessaire et de prendre en considération le futur de la planète et de l’humanité dans nos décisions et nos actions.

L’acceptation de ce qui est – surtout dans des périodes de grands chamboulements – est un processus.

L’acceptation se fait par petites étapes et idéalement avec bienveillance envers soi-même et les autres. Gardons à l’esprit que chacune et chacun a son rythme et que l’acceptation va se faire en fonction. Pour moi, accepter que je ne peux pas travailler durant cette période – en tout cas pas comme je l’aimerais – est un processus et me demande de faire face à ma peur de manquer.

Et en même temps, il y a cette immense gratitude.

Gratitude pour mon compagnon qui garde son business ouvert malgré la baisse drastique d’activité et malgré le fait qu’il ne peut pas être avec nous durant cette quarantaine; mon fils qui me demande beaucoup d’attention et d’énergie mais qui me remplit d’amour et de joie; mes voisins qui applaudissent avec nous tous les soirs à 21 heures depuis leur balcon et me donnent un moment d’interaction sociale joyeuse; mon petit village qui se trouve dans une des plus belles vues du monde; le personnel soignant, les employés des commerces toujours ouverts et tous ceux qui oeuvrent pour qu’on puisse continuer à vivre dans des conditions à peu près normales; mes ami.e.s et collègues qui restent en contact; les blagues qui circulent et me font hurler de rire; et Alain Berset qui est devenu mon nouveau modèle de leadership.

Comme dirait le coach américain Tony Robbins, “trade expectation for appreciation” – qui se traduit plus ou moins comme au lieu d’être dans l’expectative, soyez dans l’appréciation. Apprécions donc ce qui est.

Il y a aussi de la liberté dans l’acceptation.

Prenez soin de vous et des gens autour de vous.


Du courage et du coeur pour vos projets

Réflexions

PatriciaBy Patricia14 février 20203 Minutes

Je suis de plus en plus convaincue que pour changer nos fonctionnements inadéquats – individuels et collectifs – qui nous mènent à un futur pas très réjouissant, il faut passer par le coeur.

Entendez-moi bien. Je ne parle pas de nous rendre au monde des Bisounours. Je parle de revenir au coeur; de mettre le coeur à l’ouvrage; d’ouvrir son coeur. Parce qu’elle est bien là, la clé.

Le mot “courage”, à l’origine, comme le rappelle Brené Brown, PhD (LA spécialiste sur le sujet) vient du latin “cor” qui veut dire coeur. La définition initiale était liée au fait de “dire ce que l’on pense en exprimant ce qu’on a sur le coeur.” 

Une définition est bien différente de celle qu’on a communément des actes de bravoure d’un héros avec un cap, non?

La simplicité de cette définition m’émeut parce qu’elle rejoint ma vision du monde: si chacune et chacun faisait quelque chose qu’elle ou il aimait vraiment, le monde se porterait mieux parce que les décisions qui seraient prises viendraient plus souvent du coeur.

Mais pour cela, il faut être clair.e sur ce qui fait vibrer son coeur, les causes qui nous parlent, les valeurs qu’on a envie de défendre, la voie qui nous appelle. 

Parfois, tout ça est enfoui à l’intérieur et il faut du temps pour y accéder. Parfois c’est déjà à la surface mais le “comment passer à l’action” n’est pas encore clair; parfois, on rencontre des obstacles qu’on a besoin d’éclaircir et dénouer pour continuer le chemin.

Ce chemin d’exploration en vaut la peine. Et c’est le seul qui assure un futur qui a un futur.

Ce chemin demande du courage parce qu’il demande de choisir de sortir du confort d’un quotidien qui n’est peut-être finalement pas si inconfortable là, tout de suite.

Ce chemin là demande de choisir le courage plutôt que le confort.

Choose courage over comfort.
– Brené Brown

Je vous laisse avec cette citation et vous souhaite un excellent week-end!

 

With love et joyeuse Saint-Valentin!

Patricia

 

PS: pour les indépendantes et indépendants, mon prochain workshop Yoga & Connect aura lieu le 14 mars sur le thème du marketing et de la clientèle “cible” – (thème revisité à la sauce yoga & connect) > infos ici

PS2: avec mes collègues de la Maison des Equilibres, on propose du 26-28 mars un lab de (trans)formation – un espace de réflexion entre dirigeantes et dirigeants pour prendre de la hauteur et imaginer le leadership de demain > infos ici


5 étapes pour devenir un idéaliste averti

Ou comment explorer le bon côté de la vie sans faire abstraction du côté sombre.

Si vous êtes optimiste et positif, vous regardez le verre à moitié plein. C’est une grande force parce que la vie est bien plus agréable quand on la regarde avec espoir et abondance. Et en même temps, le verre est aussi à moitié vide. Que faire de cette autre réalité ?

Ma cliente Lucie* (*prénom fictif) est une optimiste qui éprouve une certaine fierté envers sa vision idéaliste de la vie. « On a besoin d’idéalistes pour faire avancer les choses. L’idéalisme permet de voir ce qui pourrait être et de foncer dans cette direction même si au final la réalité sera peut-être moins rose que prévu. On aura déjà fait avancer les choses dans la bonne direction. » C’est sa philosophie et elle lui a déjà permis de se lancer plusieurs fois dans des projets ambitieux. C’est d’ailleurs de là qu’elle puise sa motivation et son énergie pour foncer.

Comme avec toute chose dans notre monde de dualité, derrière cette vision idéaliste se cache une autre réalité : lorsqu’elle regarde en avant vers ce qui pourrait être, elle ne voit pas l’angle mort. Elle ne peut pas le voir parce qu’elle regarde droit en avant par dessus les obstacles. Et elle avance, toujours en fixant ce qui pourrait être. Elle avance et elle est motivée.

Boom. Se présente le premier obstacle. Lucie n’est pas prête parce qu’elle ne l’a pas vu venir. L’effet de surprise a un impact fort sur sa motivation et son énergie. Elle doit maintenant réagir avec le moral dans les chaussettes.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ? Si vous avez la fibre idéaliste, il y a des chances que vous soyez en train d’acquiescer vivement de la tête. 

Sans chercher à ternir cette vision idéaliste qui apporte une grande productivité et l’impulsion de générer de nouveaux projets, il y a quelques ajustements à entreprendre pour devenir un idéaliste averti et ainsi maintenir son énergie et enthousiasme tout au long de l’aventure.


Voici 5 étapes :

1. Prendre conscience que l’idéalisme possède son angle mort. Quand on regarde droit devant vers ce qui pourrait être, on ne voit pas les obstacles avant qu’ils soient là.  On ne peut pas bien se préparer et on est moins proactif qu’on le serait si on les voyait à l’avance.


2. Vérifier comment on se sent quand on développe cette conscience et aller voir ce que ça touche au fond de soi. 
Lucie a réagi fortement. Cette prise de conscience a touché quelque chose de profondément ancré en elle. Il y avait une raison au fait qu’elle ne voyait pas les obstacles. Il y avait une partie d’elle qui ne voulait pas voir les obstacles. Elle s’était programmée pendant des années à ne pas les voir parce que pour elle, ils étaient synonymes de la négativité du monde, d’agression et de violence, et c’était trop difficile à regarder. Elle a donc dû faire face à ce que cela voulait dire pour elle et ce qui, à un jeune âge, l’avait poussée à développer cette grande faculté de ne pas voir les obstacles.


3. Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Parfois lorsque l’on prend conscience d’un élément limitant dans notre vie, on peut être tenté de vouloir tout changer et donc de changer radicalement sa manière d’être. La vision idéaliste a son côté positif qui permet d’oser, d’aller de l’avant, de tenter des choses qui n’ont jamais été tentées. Ça serait dommage de la zapper complètement.


4. Ouvrir son angle de vue à une vision globale des situations.

Le bon, le mauvais, le juste, le faux, le chouette, le pas-très-chouette. Regarder toute l’image (Look at the whole picture) avant de prendre des décisions.


5. Faire face au « négatif » pour se préparer et trouver des solutions.

Le verre est aussi à moitié vide ! Que vais-je faire pour remplir le verre ? Regarder cette partie-là de l’équation permet de trouver des solutions. Elle permet aussi de se préparer. Le verre pourrait devenir complètement vide. Que vais-je mettre en place pour ne pas avoir soif ?


Développer cette nouvelle façon de voir les choses ne se fera probablement pas du jour au lendemain. Installer une nouvelle habitude prend du temps. On dit qu’il faut en général environ 21 jours ou 3 x 7 jours pour ancrer une nouvelle manière de faire. C’est faisable et cela permet de devenir un idéaliste averti. C’est un peu comme mettre des nouvelles lunettes et tout à coup on arrive à lire les petites lettres du contrat – là où il y a les choses importantes !

Alors pour commencer, prenez l’habitude, quitte à vous forcer au début, de regarder les choses pour ce qu’elles sont : un verre à moitié plein… avec une partie vide.


Est-ce que cela vous parle ? Vous vous êtes reconnu(e) dans l’histoire de Lucie ? Laissez-moi un commentaire !